Sur le plan fiscal, les coopératives viticoles bénéficient de régimes spécifiques. Elles peuvent être exonérées d’impôt sur les sociétés et bénéficient d’une exonération sur la taxe foncière sur les bâtiments agricoles (seule la partie industrielle est taxée) et d’un abattement sur la contribution économique territoriale de 50%. Pour conserver ces avantages fiscaux, notamment, l’exonération d’IS, la société doit effectuer une partie de ses achats de raisin (matière liquide) auprès de ses coopérateurs adhérents. Les achats auprès de tiers non associés (TNA) ne doivent pas dépasser 20%, au risque de perdre le statut de coopérative.

Au-delà de ces particularités comptables et fiscales, les coopératives viticoles doivent également faire face à des défis économiques. Le chiffre d’affaires annuel de ces structures est estimé à plusieurs milliards d’euros, et elles gèrent des volumes de vin en hectolitres considérables. Cela nécessite une gestion financière solide et une vision stratégique pour maintenir la compétitivité sur le marché viticole.