Du point de vue fiscal, les fondations peuvent bénéficier de certains avantages, tels que des exonérations fiscales sur les dons reçus et les revenus générés par leur patrimoine. En ce qui concerne les obligations comptables, les fondations doivent tenir une comptabilité conforme aux règles applicables. Elles doivent établir des états financiers annuels comprenant un bilan, un compte de résultat et une annexe.
À l’exception des fondations sous égide, toutes les fondations sont tenues de nommer au moins un commissaire aux comptes et un suppléant (Statuts types art. 8) :
choisi sur la liste mentionnée à l’article L822-1 du Code de commerce ;
et qui exerce ses fonctions dans les conditions prévues par ladite loi sous réserve des règles qui sont propres à ces fondations.
Le commissaire aux comptes est désigné par le conseil d’administration ou par le conseil de surveillance suivant l’organisation retenue par la fondation (Modèle I ou II art. 8).